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La formation du grand public aux premiers secours est-elle efficace ?

1 month 3 weeks ago
Principaux messages
  • Nous ne savons pas si la formation aux premiers secours du grand public (personnes n'ayant pas reçu d'éducation formelle en matière de santé) améliore les critères de jugement concernant les personnes recevant les premiers secours, la qualité des premiers secours prodigués ou le comportement d'aide (consistant à prodiguer les premiers secours à une autre personne).

  • La formation aux premiers secours destinée au grand public augmente probablement les connaissances et les compétences en matière de premiers secours, ainsi que l'auto-efficacité (la croyance de la personne en sa propre capacité à prodiguer les premiers secours) à court terme (dans le mois qui suit la formation). Cependant, nous ne connaissons pas son effet sur leur volonté d'aider à court terme.

  • Les recherches futures devraient se concentrer sur les aspects importants pour les décideurs, tels que :

    • uniformiser les questionnaires et autres mesures permettant d'évaluer les connaissances, les compétences et les attitudes en matière de premiers secours ;

    • étudier les effets de la formation à long terme, y compris les coûts et les éventuels effets indésirables ; et

    • déterminer l'impact de la formation aux premiers secours dans les pays à revenu faible et moyen inférieur.

Qu'est-ce que la formation aux premiers secours ?

Les premiers secours consistent à prodiguer des soins de base à une personne malade ou blessée. La formation aux premiers secours est une activité d'apprentissage (par exemple, un cours ou un programme) dont les objectifs d'apprentissage sont définis pour améliorer les connaissances, les compétences ou les attitudes relatives aux premiers secours.

Que voulions‐nous découvrir ?

Nous voulions savoir si la formation aux premiers secours pour le grand public (personnes n'ayant pas reçu d'éducation formelle en matière de santé) était plus efficace qu'un autre type de formation ou l'absence de formation aux premiers secours, concernant :

  • la santé des personnes recevant les premiers secours ;

  • la qualité des premiers soins prodigués ;

  • le comportement des personnes confrontées à la nécessité de fournir les premiers secours dans une situation d'urgence réelle (« comportement d'aide ») ; et

  • les connaissances en matière de premiers secours, les compétences, l'auto-efficacité (la croyance de la personne en sa propre capacité à prodiguer les premiers secours) et la volonté d'aider du public ayant reçu une formation aux premiers secours.

Nous voulions également connaître les coûts de la formation aux premiers secours pour le grand public et savoir s'il y avait des effets indésirables.

Comment avons-nous procédé ?

Nous avons recherché des études portant sur la formation aux premiers secours en santé physique chez les non-professionnels, comparée à un autre type de formation (comme les premiers secours en santé mentale ou dans la prévention du VIH) ou à l'absence de formation. Nous avons combiné les résultats des études trouvées et évalué notre niveau de confiance sur la base de facteurs tels que la méthodologie et la taille des études.

Qu’avons-nous trouvé ?

Nous avons trouvé 36 études portant sur 15 657 personnes n'ayant pas reçu d'éducation formelle en matière de soins de santé. Dix-sept études ont porté sur des adultes et 19 sur des enfants ou des adolescents. Les études ont eu lieu dans différents pays du monde. La plupart des études ont été réalisées dans des pays à revenu élevé ou moyen (la moitié des études ont été réalisées aux États-Unis), mais seulement deux études ont été réalisées dans un pays à faible revenu (le Nigeria).

Aucune étude n'a fourni de données sur l'impact de la formation aux premiers secours sur des critères de jugement concernant les personnes recevant les premiers secours ou sur la qualité des premiers secours prodigués dans des situations d'urgence. Une étude, portant sur 3 070 personnes, s'est intéressée au comportement d'aide du grand public, mais n'a pas présenté suffisamment de données pour nous permettre de décider si leur comportement d'aide est influencé par une formation aux premiers secours.

Par rapport à un autre type de formation ou à l'absence de formation, à court terme (dans le mois qui suit la formation), la formation aux premiers secours pour le grand public augmente probablement leurs compétences dans ces domaines :

  • savoir (8 études, 3 515 participants) ;

  • technicité (12 études, 3 063 participants) ; et

  • auto-efficacité (2 études, 285 participants).

Cependant, nous ne connaissons pas l'effet de la formation aux premiers secours sur la volonté d'aider à court terme (2 études, 1 083 participants).

Quelles sont les limites des preuves ?

Nous ne sommes pas certains que la formation aux premiers secours augmente les comportements d'aide, car les données proviennent d'une seule étude et les occasions d'aider étaient peu nombreuses. Nous sommes modérément confiants dans le fait que les connaissances, les compétences et l'efficacité personnelle du grand public en matière de premiers secours soient améliorées à court terme par la formation aux premiers secours. Cependant, toutes les études n'ont pas clairement indiqué si elles avaient randomisé des personnes à recevoir une formation, certaines personnes participant aux études pouvaient savoir si elles recevaient ou non une formation aux premiers secours, et il manque des informations sur la fiabilité des outils de mesure. Nous n’avons pas confiance dans les données probantes concernant l’augmentation de la disposition à aider. Les participants se sont peut-être sentis obligés de dire qu'ils étaient plus disposés à aider après la formation car c'était la « bonne » chose à faire, mais il n'y a pas eu suffisamment d'études pour confirmer ce résultat.

Ces données probantes sont-elles à jour ?

Les données probantes sont à jour jusqu'en décembre 2024.

Kendall I, Laermans J, D'aes T, Borra V, McCaul M, Aertgeerts B, De Buck E

Quels sont les bénéfices et les risques de la thérapie par l'exercice pour traiter la confusion (délire) dans l'unité de soins intensifs ?

1 month 3 weeks ago
Principaux messages
  • Les bénéfices et risques de la thérapie par l'exercice dans le traitement du délire par rapport à l'absence de traitement ou aux soins standards ne sont pas clairs en raison du manque de données probantes. La thérapie par l'exercice pourrait contribuer à réduire la durée du délire, à raccourcir les séjours dans les unités de soins intensifs et ne semble pas produire d'effets secondaires dangereux. Toutefois, des recherches supplémentaires sont nécessaires dans ce domaine.

  • Les études futures devraient viser à confirmer ces résultats et à déterminer si la thérapie par l'exercice peut améliorer la qualité de vie, atténuer la gravité du délire et stimuler les fonctions cognitives (la façon dont une personne apprend, se souvient et donne un sens à l'information). Ils doivent également comparer la thérapie par l'exercice à d'autres traitements, tels que les médicaments.

Qu'est-ce que le délire ?

Le délire est un état courant chez de nombreux patients hospitalisés en unités de soins intensifs. La raison exacte de ce phénomène n'est pas totalement claire. Les patients en unité de soins intensifs peuvent présenter des changements dans leur état mental habituel, avoir des difficultés d'attention, penser de manière désorganisée ou avoir des niveaux de conscience altérés. Ces phénomènes se produisent généralement dans les heures ou les jours qui suivent l'admission à l'USI et évoluent ou s'aggravent rapidement, sans raison médicale. Pour les patients, le délire en unité de soins intensifs peut affecter leurs traitements et leur rétablissement. Pour les familles des patients, le délire en unité de soins intensifs peut être source d'anxiété, de peur, de sentiment d'impuissance ou de perturbation, et il faut les rassurer en leur disant que le délire est un phénomène courant dans ce contexte et qu'il n'est que temporaire.

Comment traiter le délire dans l'unité de soins intensifs ?

Nous pouvons traiter le délire dans l'unité de soins intensifs par une combinaison de méthodes non médicamenteuses et de médicaments. Les approches non médicamenteuses se concentrent sur la création d'un environnement favorable qui aide les patients à se rétablir plus efficacement. Il s'agit notamment de s'assurer qu'ils connaissent l'heure et l'endroit où ils se trouvent, d'encourager les visites de la famille, de veiller à ce qu'ils dorment suffisamment, de gérer toute douleur qu'ils pourraient avoir et de promouvoir des mouvements doux pour les aider à rester actifs et à retrouver leur indépendance. Il est également important d'éviter les contraintes physiques et de limiter les sédatifs, qui peuvent aggraver les symptômes. Lorsque des médicaments sont nécessaires, les médecins peuvent prescrire des antipsychotiques pour aider à gérer l'agitation sévère ou la détresse. Toutefois, ces médicaments sont utilisés avec précaution et uniquement en cas de besoin.

Que voulions‐nous savoir ?

Nous voulions savoir si la thérapie par l'exercice est meilleure que les soins standards, l'absence de traitement ou les médicaments pour améliorer les points suivants.

  • Durée du délire chez les personnes hospitalisées en unité de soins intensifs.

  • La qualité de vie des patients atteints de délire qui bénéficient d'une thérapie par l'exercice.

  • Si elle contribue à réduire la durée totale de l'hospitalisation, le temps passé dans l'unité de soins intensifs et le taux de mortalité.

  • S'il y a des effets secondaires négatifs liés à la thérapie par l'exercice.

Comment avons-nous procédé ?

Nous avons recherché des études portant sur la thérapie par l'exercice physique par rapport aux soins standards, à l'absence de traitement ou aux médicaments chez des personnes hospitalisées dans une unité de soins intensifs et ayant développé un délire.

Nous avons comparé et résumé les résultats des études et évalué notre confiance dans les données probantes sur la base de facteurs tels que les méthodes et la taille des études.

Qu’avons-nous trouvé ?

Nous avons trouvé quatre études portant sur 491 personnes atteintes de délire et hospitalisées dans une unité de soins intensifs. Ces études ont comparé les bénéfices de la thérapie par l'exercice physique par rapport aux soins standards ou à l'absence de traitement. Aucune étude n'a comparé la thérapie par l'exercice à la médication.

La thérapie par l'exercice peut contribuer à réduire la durée du délire et probablement à raccourcir le temps passé dans les unités de soins intensifs. La thérapie par l'exercice semble aussi ne pas produire d'effets secondaires dangereux. Cependant, aucune des études ne s'est intéressée à la qualité de vie ou à la gravité du délire. Aucune des études incluses n'a comparé la thérapie par l'exercice à des médicaments.

Quelles sont les limites des données probantes ?

Nous avons peu confiance dans les données probantes concernant l'utilisation de la thérapie par l'exercice pour réduire la durée du délire sans effets secondaires indésirables, car les études sélectionnées n'ont pas toutes fourni de données sur tous les aspects qui nous intéressaient, il est possible que les participants aux études aient été conscients du traitement qu'ils recevaient, et les données probantes sont basées sur peu de cas.

Notre confiance dans les données probantes soutenant l'utilisation de la thérapie par l'exercice pour le traitement du délire afin d'améliorer la durée de séjour en unité de soins intensifs n'est que modérée. Cette incertitude est due au fait que les participants aux études pouvaient possiblement savoir quel traitement ils recevaient. En outre, les études n'ont pas fourni de données sur tous les aspects qui nous intéressaient.

Ces données probantes sont-elles à jour ?

Les données probantes sont à jour jusqu'au 12 juillet 2024.

Garegnani L, Ivaldi D, Burgos MA, Varela LB, Díaz Menai S, Rico S, Giménez ML, Escobar Liquitay CM, Franco JVA

Quel est le meilleur traitement entre les antibiotiques et les antiseptiques topiques pour traiter l'otite moyenne chronique suppurée ?

1 month 3 weeks ago
Principaux messages

- Il existe peu de données probantes comparant les antibiotiques topiques aux antiseptiques topiques chez les personnes souffrant d'un gonflement et d'une infection de l'oreille moyenne (appelée otite moyenne chronique suppurée). Les données probantes sont très incertaines sur l’efficacité comparative des antibiotiques ou des antiseptiques pour réduire les écoulements d'oreille. Elles suggèrent en revanche que les antibiotiques topiques seraient probablement plus efficaces que l'acide borique (un antiseptique).

Qu'est-ce que l'otite moyenne chronique suppurée ?

L'otite moyenne chronique suppurée est un gonflement et une infection à long terme (chronique) de l'oreille moyenne, avec un écoulement d'oreille (otorrhée) à travers une membrane tympanique perforée (lorsque le tympan présente un trou ou une déchirure). Les principaux symptômes de l'otite moyenne chronique suppurée sont l'écoulement de l'oreille (du pus s'échappe d'un trou dans le tympan) et la perte d'audition.

Comment traiter l'otite moyenne chronique suppurée ?

Les antibiotiques (qui tuent les bactéries) sont le traitement le plus couramment utilisé pour l'otite moyenne chronique suppurée. Les antibiotiques peuvent être soit « topiques » (administrés dans le conduit auditif sous forme de gouttes, de pommades, de sprays ou de crèmes), soit « systémiques » (pris par la bouche ou par injection dans un muscle ou une veine). Les antiseptiques topiques (antiseptiques introduits directement dans l'oreille sous forme de gouttes ou de poudres) constituent un traitement possible de l'otite moyenne chronique suppurée. Les antibiotiques, tout comme les antiseptiques topiques, tuent ou empêchent la croissance des germes responsables de l'infection.

Les antibiotiques et les antiseptiques topiques peuvent être utilisés seuls ou ajoutés à d'autres traitements de l'otite moyenne chronique suppurée, tels que d'autres antibiotiques ou le nettoyage des oreilles (appelé nettoyage auriculaire). Dans cette revue, il était important d'examiner si l'utilisation d'antibiotiques et d'antiseptiques avait des effets indésirables, tels que l'irritation de la peau de l'oreille externe, qui pourrait provoquer une gêne, une douleur ou des démangeaisons. Certains antibiotiques et antiseptiques (comme l'alcool) peuvent également être toxiques pour l'oreille interne (ototoxicité), ce qui signifie qu'ils pourraient entraîner une perte d'audition définitive, des vertiges ou des bourdonnements d'oreille (acouphènes).

Quel était l’objectif de cette revue ?

Nous avons voulu comparer les antibiotiques et les antiseptiques pour le traitement de l'otite moyenne chronique suppurée. Nous voulions notamment savoir s'ils mettaient fin aux écoulements d'oreille et s'ils avaient une incidence sur la qualité de vie ou l'audition des personnes concernées. Nous voulions également savoir s'ils provoquaient une douleur, une gêne ou une irritation de l'oreille, s'ils avaient des effets indésirables tels que des vertiges ou des saignements d'oreille, ou s'ils entraînaient d’autres complications graves. Nous avons comparé et résumé les résultats des études et évalué le niveau de confiance des données probantes sur la base de facteurs tels que les méthodes employées et la cohérence des résultats.

Quels ont été les principaux résultats de la revue ?

Nous avons trouvé 15 études, portant sur 2 371 personnes, qui comparaient des antibiotiques à divers antiseptiques (acide acétique, acide borique, povidone iodée et acétate d'aluminium). Une étude a recruté uniquement des enfants, deux études ont recruté uniquement des adultes et 12 études ont inclus à la fois des adultes et des enfants. Environ 40 personnes sur 100 étaient des femmes. Les principales comparaisons sont présentées ci-dessous.

Comparaison entre les antibiotiques et l'acide acétique

Nous avons inclus sept études (835 personnes). Nous n'avons qu’une confiance très limitée dans les résultats concernant l'amélioration de l'écoulement de l'oreille par les antibiotiques topiques ou l'acide acétique chez les personnes souffrant d'otite moyenne chronique suppurée. Il n'a pas été possible de savoir s'il y avait une différence entre les traitements pour les autres symptômes et les effets indésirables qui nous intéressaient.

Comparaison des antibiotiques à l'acide borique

Nous avons inclus deux études (532 personnes). Les antibiotiques topiques (quinolones) sont probablement plus efficaces que l'acide borique pour réduire l'écoulement de l'oreille après une à deux semaines. La gêne au niveau de l'oreille (douleur, irritation et saignement) semble également être moins importante. Les quinolones topiques pourraient entraîner une amélioration plus importante de l'audition par rapport à l'acide borique, mais cette différence pourrait être trop faible pour que la personne la remarque.

Comparaison entre les antibiotiques et la povidone iodée

Nous avons inclus une étude (40 personnes). Nous n'avons qu’une confiance très limitée dans les données probantes concernant la résolution de l'écoulement de l'oreille chez les personnes souffrant d'une otite moyenne chronique suppurée traitée par antibiotique (topiques ou systémiques) par rapport au traitement par povidone iodée. Il n'a pas été possible de savoir s'il y avait une différence entre les traitements pour les autres symptômes et les effets indésirables qui nous intéressaient.

Comparaison des antibiotiques avec l'acétate d'aluminium

Nous avons inclus une étude (51 personnes) qui indiquait une amélioration de l'écoulement de l'oreille après deux à quatre semaines, mais les résultats n'ont pas été présentés d'une manière utilisable. Il n'a pas été possible de savoir s'il y avait une différence entre les traitements pour les autres symptômes et les effets indésirables qui nous intéressaient.

Quelles sont les limites des données probantes ?

Les études étaient de petite taille, souvent mal rapportées, et les résultats variaient considérablement d'une étude à l'autre. Nous avons également besoin de plus d'informations sur les effets indésirables.

Dans quelle mesure cette revue est-elle à jour ?

Il s'agit de la première mise à jour d'une revue publiée en 2020. Les données probantes sont à jour jusqu'en juin 2022.

Head K, Chong LY, Bhutta MF, Daw J, Veselinović T, Morris PS, Vijayasekaran S, Schilder AGM, Brennan-Jones CG

Quels sont les avantages et les risques des lasers vaginaux pour traiter l'incontinence urinaire d'effort chez les femmes ?

1 month 3 weeks ago
Principaux messages

• À court terme, les lasers vaginaux pourraient ne faire que peu ou pas de différence sur le nombre de femmes continentes, même s’ils peuvent améliorer l'incontinence rapportée par les patientes par rapport au traitement simulé, l'amélioration est faible et peut ne pas faire de différence notable pour les patientes. Nous avons un niveau de confiance très faible dans ces résultats.

• À moyen terme, il pourrait y avoir plus de femmes continentes avec le laser vaginal qu’avec le traitement simulé ; mais il pourrait y avoir peu ou pas de différence en ce qui concerne l'incontinence ressentie par les patientes. Nous avons un niveau de confiance très faible dans ces résultats.

• Aucun effet indésirable majeur n'a été signalé chez les femmes traitées par laser vaginal, le traitement simulé, les lubrifiants ou crèmes à base d’œstrogènes.

Qu'est-ce que l'incontinence urinaire d'effort ?

L'incontinence urinaire d'effort est une fuite involontaire d'urine lors d’un effort physique.

Quels sont les traitements de l'incontinence urinaire d'effort ?

L'incontinence urinaire d'effort est généralement traitée par une rééducation du plancher pelvien, l’application locale de crèmes à base d'œstrogènes, l’insertion d’implants vaginaux ou de pessaires (dispositif amovible inséré dans le vagin pour soutenir les organes pelviens), et des interventions chirurgicales, telles que les injections urétrales ou la pose de bandelettes urétrales. Le laser vaginal est un traitement clinique qui a été récemment envisagé pour soigner l'incontinence urinaire d'effort, mais sa sécurité et son efficacité restent incertaines. Certaines sociétés médicales ont émis des réserves concernant l'utilisation de dispositifs à énergie, tels que les lasers vaginaux pour le traitement de l'incontinence urinaire en raison de l'absence de données solides sur la sécurité et l'efficacité.

Que voulions‐nous savoir ?

Nous voulions savoir si les lasers vaginaux sont plus efficaces que les traitements simulés ou de contrôle (tels que le lubrifiant) ou les traitements topiques (tels que la crème à base d’œstrogènes) pour améliorer l'incontinence à court et à long terme. Nous voulions également savoir si les lasers vaginaux étaient associés à des effets indésirables.

Comment avons-nous procédé ?

Nous avons recherché des études comparant le laser vaginal à des traitements simulés ou de contrôle (tels que le lubrifiant) ou à un traitement topique (tel que la crème à base d'œstrogènes) chez des femmes souffrant d'incontinence urinaire d'effort. Nous avons comparé et synthétisé les résultats des études, puis évalué le niveau de confiance dans les données probantes sur la base de facteurs tels que la méthodologie et la taille des études.

Qu’avons-nous trouvé ?

Nous avons trouvé neuf études portant sur un total de 689 femmes souffrant d'incontinence urinaire d'effort. Neuf études ont comparé les lasers vaginaux à un traitement simulé ou à un lubrifiant, et une étude a comparé les lasers vaginaux à l’application topique d’œstrogènes. Sept études ont rapporté des données à court terme (moins d'un an) et deux études ont rapporté des données à court et moyen terme (un à cinq ans).

Nous avons un niveau de confiance très faible dans les résultats suivants.

• À court terme, le nombre de femmes continentes (évaluation objective rapportée par les chercheurs) peut être similaire entre le laser vaginal et le traitement simulé ou le lubrifiant. À moyen terme, il pourrait y avoir plus de femmes continentes parmi celles traitées par laser vaginal par rapport à celles traitées par traitement simulé ou lubrifiant.

• À court terme, les lasers vaginaux peuvent améliorer l'incontinence rapportée par les patientes par rapport au traitement simulé, mais l'amélioration est faible et pourrait ne pas être perceptible pour les patientes. À moyen terme, l'amélioration des évaluations de la continence rapportées par les patientes pourrait être similaire entre les traitements par laser vaginal et les traitements simulés.

• L'amélioration de l'incontinence urinaire rapportée par les patientes pourrait être similaire entre les femmes traitées par laser vaginal et celles traitées par crème à base d'œstrogènes.

• Aucun effet indésirable majeur n'a été signalé chez les femmes traitées par laser vaginal, le traitement simulé, les lubrifiants ou crèmes à base d’œstrogènes.

Quelles sont les limites des données probantes ?

Le niveau de confiance dans les données probantes est très faible, car il est possible que les participantes aux études aient eu connaissance du traitement reçu ; les études n'ont pas toutes fourni de données sur tous les aspects souhaités ; et il n'y a pas assez d'études pour être certain des résultats. Les études prises en compte ont mesuré le succès de différentes manières et à différents points de mesure, ce qui a rendu la combinaison des résultats difficile.

Dans quelle mesure ces données probantes sont-elles à jour ?

Les données probantes sont valables jusqu'au 29 avril 2024.

Ippolito GM, Crescenze IM, Sitto H, Palanjian RR, Raza D, Barboglio Romo P, Wallace SA, Orozco Leal G, Clemens JQ, Dahm P, Gupta P

Quelles sont les options de traitement pour les femmes atteintes d'un cancer à faible risque ou d'un état précancéreux de la muqueuse utérine (cancer de l'endomètre et hyperplasie atypique de l'endomètre) qui souhaitent avoir des enfants ?

1 month 3 weeks ago
Principaux messages

- Nous avons trouvé de nombreuses options thérapeutiques différentes préservant la fertilité pour traiter le cancer de l’endomètre (cancer de la muqueuse utérine) et l'hyperplasie atypique de l'endomètre (pré-cancer). Nous ne savons pas quel traitement est le plus efficace ni quelle est la meilleure façon de l'administrer.

- L'ajout de metformine au traitement par progestérone pourrait être bénéfique dans le traitement du cancer de l'endomètre et des lésions précancéreuses. Le dispositif intra-utérin au lévonorgestrel (stérilet à libération d'hormone) pourrait être bénéfique car il permet d'obtenir une réponse similaire à celle de la progestérone orale mais avec moins d'effets indésirables.

- Nous avons besoin de plus d'études bien menées pour évaluer et comparer les différentes options de traitement.

Qu'est-ce que le cancer de l'endomètre et l'hyperplasie atypique de l'endomètre ?

Le cancer de l'endomètre est un cancer de la muqueuse utérine. Il s'agit du sixième cancer le plus fréquent dans le monde et du quatrième dans les pays à revenu élevé, où son taux est en augmentation. L'hyperplasie atypique de l'endomètre (pré-cancer) est la croissance de cellules anormales dans la muqueuse utérine. Si elle n'est pas traitée, elle peut se transformer en cancer de l'endomètre. La procréation plus tardive et l'augmentation du taux d'obésité sont des facteurs de risque de cancer et de lésions précancéreuses. Le traitement le plus efficace du cancer de l'endomètre et des lésions précancéreuses est l'ablation de l'utérus (hystérectomie). Le cancer de l'endomètre et les lésions précancéreuses sont plus fréquents après la ménopause, mais jusqu'à 25 % des cas surviennent chez des femmes plus jeunes. Cela signifie qu’aujourd’hui plus de femmes reçoivent ce diagnostic de cancer alors qu’elles souhaitent encore concevoir. Cela entraîne un plus grand nombre de femmes qui pourraient envisager un traitement préservant la fertilité.

Un traitement à base de progestatifs (une hormone féminine) est généralement recommandé. De plus, d'autres traitements, tels que la metformine (un traitement utilisé pour le diabète), la chirurgie bariatrique (chirurgie de l'obésité) ou la résection hystéroscopique (une procédure utilisant une caméra fine et des outils spéciaux insérés par le vagin pour retirer le tissu anormal) sont actuellement à l'étude. Cependant, les meilleures options de traitement restent incertaines.

Que voulions‐nous savoir ?

Nous avons voulu savoir quels traitements sont efficaces contre le cancer de l'endomètre et les lésions précancéreuses, et s'ils sont également efficaces pour préserver la fertilité des femmes.

Comment avons-nous procédé?

Nous avons recherché des études portant sur les traitements du cancer de l'endomètre et des lésions précancéreuses qui visaient également la préservation de la fertilité. Nous nous sommes intéressés à divers traitements, tels que différents médicaments, la chirurgie et les programmes de perte de poids. Nous voulions connaître les effets des différents traitements sur la survie globale des femmes, le nombre de femmes ayant eu un enfant (taux de naissances vivantes), la durée de survie sans récidive du cancer, le nombre de femmes complètement guéries (taux de réponse pathologique complète), tout effet indésirable grave des traitements, d’éventuels symptômes psychologiques ou impacts sur la qualité de vie, le nombre de femmes tombées enceintes et le nombre de femmes ayant dû subir une hystérectomie à la suite d'un échec de traitement. Nous avons résumé et comparé les résultats des études et évalué le niveau de confiance des données probantes, sur la base de facteurs tels que les méthodes et la taille des études.

Qu’avons-nous trouvé ?

Nous avons trouvé 12 études portant sur 904 femmes. Dans 6 de ces études les traitements ont été attribués aux femmes aléatoirement ; dans les six autres études le traitement n'a pas été assigné de manière aléatoire.

Résultats principaux

L’association de la metformine à un progestatif comparée à progestatif seul pourrait augmenter légèrement le taux de réponse complète (absence de cancer détectable après le traitement) et pourrait avoir peu ou pas d'effet sur les naissances vivantes ou la nécessité d'une intervention chirurgicale en cas de maladie persistante/progressive. Les études n'ont pas rapporté d’effet indésirable grave. Aucune information n'est disponible quant à l'effet sur la durée de survie globale des femmes, sur leur survie avant la réapparition de la maladie, ou sur leur qualité de vie.

Le dispositif intra-utérin (DIU) au lévonorgestrel est un stérilet à libération d'hormone inséré dans l'utérus. Comparé aux progestatifs pris par voie orale, il pourrait n'avoir aucun effet sur la réponse complète (absence de cancer détectable), et moins d'effets indésirables tels que la prise de poids. Les femmes pourraient être plus enclines à poursuivre le traitement avec ce dispositif. Il n'y a pas d'informations disponibles sur les autres critères de jugement.

L'ajout d'un DIU (stérilet) libérant des hormones à un progestatif pris par voie orale pourrait ne pas faire de différence en termes de survie, de naissances vivantes, de taux de guérison, de qualité de vie ou de nécessité d'une intervention chirurgicale ultérieure. Il ne semble pas non plus augmenter les effets indésirables.

Quelles sont les limites des données probantes ?

Notre confiance dans les données probantes est faible, pour plusieurs raisons. Tout d'abord, dans certaines études, les femmes n'ont pas été placées au hasard dans les différents groupes de traitement. Cela signifie que les différences entre les groupes pourraient être dues à des différences entre les femmes plutôt qu'entre les traitements. Deuxièmement, certaines données probantes portaient sur un groupe spécifique de femmes, comme les femmes obèses, alors que la question que nous souhaitions aborder était plus large. Enfin, certaines études étaient de très petite taille. Par conséquent, des recherches supplémentaires sont susceptibles de modifier ou de confirmer ces résultats.

Les données probantes sont-elles à jour ?

Les données probantes sont à jour jusqu'au 3 février 2025.

Fernandez-Montoli M-E, Sabadell J, Contreras Perez NA, Verdaguer Menéndez-Arango P, Julia Torres C, Lleberia J

Les exercices de renforcement sont-ils utiles dans le traitement des personnes souffrant de tendinopathie rotulienne (genou du sauteur) ?

5 months ago
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Quels sont les effets des traitements de la neuropathie ulnaire au coude (NUC) ? Principaux messages • Les personnes ont obtenu des résultats similaires concernant les symptômes et les complications chirurgicales, que le nerf ait été simplement libéré (décompression simple) ou libéré et déplacé vers une nouvelle position sous la peau ou le muscle (transposition sous-cutanée ou sous-musculaire). Nous n’avons pas non plus trouvé de différences majeures en ce qui concerne les scores de symptômes et les complications chirurgicales entre la chirurgie réalisée avec une incision plus large...

Les suppléments comme la lutéine et la zéaxanthine réduisent-ils les maladies et les décès chez les bébés prématurés ?

6 months ago
Les suppléments comme la lutéine et la zéaxanthine réduisent-ils les maladies et les décès chez les bébés prématurés ? Principaux messages - Donner de la lutéine et de la zéaxanthine aux bébés prématurés peut réduire les maladies graves des yeux. - Nous n'avons pas trouvé de données probantes d'autres effets bénéfiques ou risques évidents des interventions sur la réduction des risques intestinaux (estomac/système digestif) ou cérébraux chez les bébés prématurés. Les études ont été menées en Italie et aux États-Unis. - Les études futures devraient être menées dans différents pays et dans...

Existe-t-il des traitements permettant de prévenir le syndrome hémolytique urémique chez des personnes déjà infectées par des bactéries à haut risque ?

6 months ago
Existe-t-il des traitements permettant de prévenir le syndrome hémolytique urémique chez des personnes déjà infectées par des bactéries à haut risque ? Principaux messages - Il n’existe pas suffisamment de données probantes pour déterminer la meilleure méthode de prévention du syndrome hémolytique urémique (SHU) chez des patients souffrant de diarrhée associée à l’ Escherichia coli producteur de toxine de Shiga (STEC). - D'autres études portant sur un groupe de patients plus important sont nécessaires avant de pouvoir formuler une recommandation. Qu'est-ce que le syndrome hémolytique...

Pour les personnes bénéficiant d’une procédure visant à déboucher les vaisseaux après un AVC ischémique, la thrombolyse est-elle meilleure que l’absence de thrombolyse ?

6 months 1 week ago
Pour les personnes bénéficiant d’une procédure visant à déboucher les vaisseaux après un AVC ischémique, la thrombolyse est-elle meilleure que l’absence de thrombolyse ? Principaux messages Pour les personnes ayant subi une intervention visant à déboucher les vaisseaux sanguins après un accident vasculaire cérébral ischémique, l'ajout d'un médicament destiné à éliminer les caillots : n'a pas montré de différence, en moyenne, sur leur capacité à effectuer seuls des activités quotidiennes avec un handicap léger ou modéré, pour le nombre de décès ou pour les hémorragies cérébrales avec ou sans...

Les différentes manières de donner du sang ou des produits sanguins pour traiter les hémorragies ont-elles une incidence sur le risque de décès ou le risque de formation d'un caillot sanguin chez les personnes qui saignent abondamment à la suite d'un trau

6 months 1 week ago
Les différentes manières de donner du sang ou des produits sanguins pour traiter les hémorragies ont-elles une incidence sur le risque de décès ou le risque de formation d'un caillot sanguin chez les personnes qui saignent abondamment à la suite d'un trau Principaux messages - Aucune stratégie transfusionnelle particulière (méthode d'administration des produits sanguins) ne semble modifier le risque global de décès ou de formation d'un caillot sanguin chez un patient. - Nous avons trouvé 18 études qui ont testé différentes manières d'administrer des transfusions sanguines. Cette...

L'entécavir est-il plus efficace que l'absence de traitement ou le placebo pour traiter les personnes atteintes d'hépatite B chronique ?

6 months 1 week ago
L'entécavir est-il plus efficace que l'absence de traitement ou le placebo pour traiter les personnes atteintes d'hépatite B chronique ? Principaux messages Nous n'avons pas pu estimer les effets de l'entécavir (un médicament utilisé pour traiter les infections causées par des virus) sur les décès, toutes causes confondues, chez les personnes atteintes d'hépatite B chronique (une maladie hépatique courante), car il n'y a pas eu de décès. Aucune étude ne s'est intéressée à la qualité de vie liée à la santé (mesure de la satisfaction d'une personne à l'égard de sa vie et de sa...

L'administration d'un traitement anticancéreux au domicile des patients présente-t-elle des risques, et cette approche est-elle rentable ?

6 months 1 week ago
L'administration d'un traitement anticancéreux au domicile des patients présente-t-elle des risques, et cette approche est-elle rentable ? Principaux messages 1. Comparé à un traitement anticancéreux intraveineux (directement dans une veine (IV)) administré dans les centres hospitaliers ambulatoires, nous ne savons pas si le fait de recevoir le même traitement à domicile a une incidence sur : la prise en charge des effets indésirables, l'admission à l'hôpital ou les visites aux urgences après le traitement et les complications liées aux dispositifs IV. 2. Les personnes recevant un...

Quels sont les effets de l'acupuncture sur la gestion de la douleur chez les bébés soumis à des interventions douloureuses ?

6 months 1 week ago
Quels sont les effets de l'acupuncture sur la gestion de la douleur chez les bébés soumis à des interventions douloureuses ? Principaux messages - En raison du manque de données probantes, les bénéfices et risques de l'acupuncture pour les bébés soumis à des interventions douloureuses ne sont pas clairs. - Des études bien réalisées et faisant l'objet de rapports détaillés sont nécessaires pour mettre en lumière d’éventuels bénéfices et risques de l'acupuncture, avec une comparaison aux médicaments, ou aux différentes méthodes d'acupuncture. Douleur chez les bébés et acupuncture Dans les...

Quelles sont les mesures à prendre pour prévenir les infections après une intervention chirurgicale visant à réparer le segment aortique ou aorto-iliaque (les plus grosses artères du corps) ?

6 months 1 week ago
Quelles sont les mesures à prendre pour prévenir les infections après une intervention chirurgicale visant à réparer le segment aortique ou aorto-iliaque (les plus grosses artères du corps) ? Principaux messages - Les antibiotiques semblent réduire les infections du site opératoire chez les personnes subissant une chirurgie aortique ou aorto-iliaque. - Les autres interventions évaluées semblent n'avoir que peu ou pas d'effet sur la réduction de l'incidence des infections du site opératoire. - Les autres critères de jugement évalués ont été peu ou pas affectés par les interventions étudiées....

Interventions psychologiques dans les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin

6 months 2 weeks ago
Interventions psychologiques dans les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin Les personnes atteintes de maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI) se sentiront-elles mieux si elles bénéficient d'une prise en charge psychologique en plus de leur traitement habituel ? Principaux messages 1. Les traitements psychologiques ont probablement de faibles effets bénéfiques sur la qualité de vie et les symptômes de dépression et d'anxiété chez les adultes atteints de MICI. 2. Il est possible qu'il n'y ait pas d'effet sur l'inflammation et les symptômes physiques, mais ces...
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10 hours 7 minutes ago
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